Augmentation des pectoraux chez l’homme par implants
10 mars 2017Keller Funnel
18 octobre 2017L’augmentation des fesses par greffe de gras est une opération de chirurgie esthétique qui consiste à prélever de la graisse (liposuccion) dans des parties du corps qu’on désire amincir et à l’injecter (lipofilling) dans les fesses.
Cette opération a le double avantage d’affiner l’abdomen, les cuisses, le dos ou les hanches tout en augmentant et en regalbant plus généreusement la chute des reins.
Aussi qualifiée de remodelage glutéal, lipofilling ou « lifting de fesses brésilien » cette procédure s’est tout d’abord popularisée au Brésil où les fesses ont toujours été considerées comme le principal atout de la féminité.
Mais l’importance du fessier dans l’esthétique de la silhouette ne commence pas aux plages de Rio. Déjà dans l’antiquité, cette partie du corps recevait les hommages des poètes et des sculpteurs. Une taille élancée surplombant un beau fessier bombé et tonique évoque, depuis la nuit des temps, jeunesse, beauté et fertilité.
Deux différentes techniques de glutéoplastie (augmentation des fesses)
Une glutéoplastie (augmentation des fesses) peut être réalisée à l’aide d’implants fessiers en silicone ou par injection de graisse. L’injection de graisse est une procédure moins invasive que la pose d’implants ; elle est également plus rapide et moins douloureuse. Si les implants viennent ajouter du tonus aux muscles fessiers, le lipofilling pour sa part apporte un volume et un arrondi d’apparence naturelle. Cette opération est pratiquée aussi bien sur les hommes que sur les femmes. Principalement esthétique, elle peut aussi s’avérer réparatrice dans des cas d’accident, d’asymétrie, d’hémiplégie, etc.
Qui peut bénéficier d’un lipofilling fessier ou augmentation des fesses ?
L’augmentation du fessier par transfert graisseux est une intervention chirurgicale qui consiste à modifier le volume et le galbe du fessier tout en le rehaussant lorsque celui-ci est jugé sous-développé, affaissé ou plat, que ce soit de naissance ou suite à une grossesse, à une perte de poids ou au vieillissement.
Le candidat idéal ne doit cependant pas être trop mince : il faut qu’il ait assez de graisse en excédent dans d’autres parties du corps pour permettre une liposuccion. Dans le cas contraire, il ou elle devra prendre quelques kilos avant l’intervention ou s’orienter vers la pose d’implants. Quant au patient en surpoids, ce sera au chirurgien de déterminer s’il est souhaitable qu’il perde du poids avant l’intervention.
Avant le traitement
Un bilan préopératoire sera dressé par le chirurgien après vérification des antécédents médicaux, chirurgicaux et familiaux du patient. Médecin et patient pourront discuter en profondeur du résultat souhaité (volume, galbe et projection), des étapes de la chirurgie et des risques associés. On conseille généralement aux fumeurs d’arrêter de fumer 2 mois avant l’intervention pour améliorer la prise de greffons graisseux, grâce à une meilleure vascularisation. On préconise également un arrêt de la contraception orale 1 mois avant l’intervention, pour diminuer le risque thromboembolique.
Contre-indications
L’augmentation du fessier par injection de graisse est contre-indiquée en cas de :
troubles cardiaques
troubles pulmonaires
troubles neurologiques
maigreur notable avec incapacité à prendre du poids
certains autres problèmes de santé
Déroulement de la procédure
Le procédé est simple : de la graisse est prélevée chez le patient et, après avoir été lavée et purifiée via un système de filtration, elle est injectée à l’aide de fines canules dans le tissu graisseux et le muscle de la fesse (grand fessier). L’effet est instantané. Le muscle est très riche en vaisseaux sanguins, ce qui permet de nourrir avec efficacité les greffons graisseux, et donc de réduire la résorption de la graisse injectée. Il s’agit d’une méthode 100% naturelle puisqu’elle n’implique aucun corps étranger. On réinjecte en moyenne 300cc de graisse.
Anesthésie générale ou locale
L’anesthésie est généralement locale, ou avec sédation, auquel cas le retour à la maison a lieu le jour même. Certains chirurgiens optent toutefois pour une anesthésie générale.